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Le sauvetage provient d'un bienfaiteur inattendu. La RTT (aujourd'hui Belgacom) a fait l'acquisition de plusieurs parcelles appartenant au Sint-Pietersveld, soit plus de 200 hectares de sols humides et très pauvres en éléments nutritifs, et en 1923, le roi Albert Ier a posé la première pierre d'une station de radiodiffusion ultramoderne pour l'époque et de portée internationale. Afin éviter tout risque d'incendie, les abords des mâts de transmission sont restés ouverts. On y a effectué des travaux de fauchage et d'abattage qui ont permis de préserver les prairies rases.
Photographe : Stein Temmerman
Le paysage de la lande offre deux décors différents : la lande humide et la lande sèche. Les bruyères sèches, telles que la calluna vulgaris (bruyère commune) et la molinie bleue, poussent au ras du sol. Mousses et lichens se cachent sous les buissons. Çà et là dominent quelques arbres : le chêne, le pin sylvestre ou le bouleau blanc. Les araignées friandes de chaleur, les papillons, les abeilles, les bourdons et les coléoptères y trouvent refuge. Un acteur important de la lande est le pipit des arbres, qui s'envole en chantant pour atterrir, tel un parachute, sur la cime d'un arbre. Il a besoin de ce paysage de landes entrecoupé d'arbres.
Photographe : Luc Meert
Le terme « Gulke Putten » fait référence aux étangs à poissons qui se trouvaient là. Ces étangs, qui datent de la fin du Moyen Âge, ont été créés à la suite de l'endiguement de ruisseaux. Ces étangs ont été asséchés et ont disparu. En 2008, un « Disveldvijver » a été réaménagé. Cet étang champêtre abrite de nombreuses espèces rares telles que le triton palmé, ainsi que 21 espèces de libellules différentes, dont le Leste des bois.
À certains endroits, les bombes de la Seconde Guerre mondiale ont formé des cratères au sol qui se sont transformés en petites mares. Ces minuscules bassins sont également un paradis pour des espèces tout à fait particulières de libellules telles que la libellule à quatre taches et la petite nymphe au corps de feu.
Photographe : Diane Appels
Le monde enchanteur de la lande ne peut subsister si on ne le chérit pas. Moutons et galloways contribuent depuis des lustres à l'organisation de cette réserve naturelle. Les modèles de pâturage spontané ont permis de créer de beaux paysages de genêts, d'arbres, de buissons, de prairies et de broussaille. Le long du sentier de randonnée se trouve un banc sur lequel vous pourrez profiter du paysage et admirer les bovins qui paissent.
Photographe : Erwin Roels
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