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Préparatifs

de la balade

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Point de départ
Bezoekerscentrum De Liereman Schuurhovenberg 43 2360 Oud-Turnhout
Informations
  • Les bottes sont recommandées
  • Possibilité d’emprunter une chaise roulante avec des pneus tout terrain
  • L’accueil des visiteurs est accessible aux personnes à mobilité réduite
  • Chiens en laisse (excepté sur les chemins de Echelkuil et de Liereman)

Les Paysages de Liereman

  • Temps 240 min.
  • Difficulté *
  • Distance 17.2 km
carte de Belgique

En partenariat avec :

Un paysage lyrique

Comprenant les marais de Turnhout, la réserve de Tikkenbroeken, les forêts de Ravels et des Hoge Vijvers et encore une série d'autres parcs naturels, Landschap De Liereman constitue le poumon vert de la Campine. Le terme « Landschap » (paysage), dans le nom de cette zone naturelle, n'a pas été choisi au hasard. Natuurpunt travaille ici à une version moderne d'un paysage naturel historique, une association entre nature, histoire, agriculture et culture. Et cela se ressent : ces dernières années, le nombre de visiteurs a doublé pour atteindre 160 000 personnes par an. Le week-end, les alentours du centre d'accueil sont parfois bondés mais, sur les sentiers à l'écart, on se retrouve souvent seul.

plante, fleur, rouge

Le vacarme des oiseaux dans une zone de silence

Il y a quelques années, Landschap De Liereman et les terrains agricoles environnants ont été reconnus comme une zone de silence. Aujourd'hui toutefois, les oiseaux se chargent à leur façon de briser ce silence. Pinsons, coucous, rouges-gorges, huîtriers pies : tous chantent à gorge déployée. Une autre espèce qui aime donner de la voix dans ces régions est le courlis. Durant leur vol nuptial, les mâles saluent les femelles par de bruyantes vocalises à la façon des Tyroliens. 

prairie, eau, herbe, arbres

Un paysage façonné par l'homme

Les paysages de bruyères sont l'œuvre de l'homme. Autrefois, les fermiers faisaient paître leurs moutons sur les vastes terres sauvages. Ils levaient des mottes pour s'en servir d'engrais pour les champs et prélevaient de la tourbe dans les marais pour l'utiliser en tant que combustible. Résultat : un paysage de bruyères ouvert et diversifié qui caractérise la Campine depuis plus de 500 ans. Pendant la moitié du siècle dernier, ce paysage a été
exploité. Remplacé par une agriculture intensive et des plantations de pins, cultivés pour étançonner les mines dans le Limbourg et en Wallonie. Grâce à l'achat du parc naturel, au travail des bénévoles et à un projet LIFE à grande échelle, une grande
surface de haies, marais, dunes et prairies fleuries a été restaurée. Une bénédiction pour les animaux et plantes menacés tels que les engoulevents, les grenouilles des champs, les crapauds calamites et les droséras.  Pendant la balade, vous pourrez observer des moutons et des chevaux Konik. Ceux-ci participent également à la gestion de la réserve. 

prairie, herbe, arbres, promeneur,gens

Du myrte à la Gageleer

Un parfum aromatique profond vient nous chatouiller les narines lorsque nous empruntons un chemin de rondins à travers un marais. Regardez attentivement les buissons portant des chatons rouge-brun. Il s'agit de myrte des marais, la plante la plus connue de Landschap De Liereman. Déjà au Moyen-Âge, les feuilles et chatons odorants étaient utilisés comme principal ingrédient du gruit, qui servait alors d'aromatisant et de conservateur pour la bière. La recette ancestrale connaît une deuxième jeunesse avec la Gageleer, une bière locale bio dont une partie des bénéfices est consacrée à la préservation de la nature dans la région. 

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